Quels sont les schémas typiques des relations toxiques, ce qu’elles nous apprennent sur nous, et en quoi ces stéréotypes peuvent-ils être problématiques dans notre évolution ? Ces dernières années, la question des relations toxiques est très en vogue. Si notre conscience de ces schémas nous permet de mieux nous situer, elle soulève aussi de nombreuses interrogations. Qu’est-ce qu’une relation toxique ? Suis-je dans une relation toxique ? Comment se sortir d’une relation toxique ? Petit point sur ce sujet vaste.
Reconnaître une relation toxique
Tout d’abord, il est bon de souligner que les relations toxiques ne sont pas l’exclusivité des relations de couple. En effet, une relation toxique peut tout aussi bien vous lier avec des collègues, des amis, ou même des membres de votre famille. Elle traduit en général un déséquilibre, dans les liens qui vous unissent à la personne, et peut être un frein à votre évolution ou plus simplement à votre bien-être. Vous trouverez dans cet article une liste d’éléments, qui peuvent vous indiquer que vous entretenez une ou plusieurs relations toxiques. Difficile d’aborder le sujet des relations toxiques sans évoquer la personnalité du pervers narcissique. C’est certainement celle qui est le plus en avant de la scène et qui suscite le plus d’intérêt. Attention cependant, l’appellation en France au masculin, du pervers narcissique ne concerne pas uniquement les personnes de genre masculin. Ces dernières sont souvent vues comme sociables et charismatiques, et se dévoilent finalement comme dénuées d’empathie. Elles ont recours à la manipulation, pour se valoriser et se placer en tant que victime, et détruisent ainsi l’estime de l’autre. Dans le cas de la personnalité narcissique, on parle même d’emprise, et les séquelles peuvent être désastreuses pour les personnes victimes de cette emprise.
Qu’est-ce que nous apprennent ces relations toxiques?
Ces relations toxiques, de plus en plus communes, peuvent vous enseigner de nombreuses choses sur vous. Dans une première mesure, elles soulignent la difficulté à instaurer ses limites et à les faire respecter ; que ce soit par peur du rejet, simplement par désamour de soi, ou du manque de connaissance de ce qu’on l’on est prêt à accepter ou non. Elles peuvent également renvoyer à des blessures plus profondes de l’enfance, comme la peur du rejet ou de l’abandon. Les personnes sont alors disposées à endosser beaucoup plus que ce qu’elles peuvent réellement, dans le but de plaire à leur entourage. Ceux qui souffrent de relations toxiques développent très souvent une capacité hors norme à la résilience. C’est-à-dire qu’ils sont capables de vivre, d’une manière qui les satisfait, en dépit de leur environnement, aussi toxique soit-il. C’est une qualité qui peut s’avérer fort utile dans le monde du travail ou en société, mais qui est une maigre consolation face aux traumas subis.
Sommes nous dépassés par les schémas des relations toxiques?
Si la vulgarisation des relations toxiques a aidé de nombreuses personnes, il est peut-être aussi bon de rappeler qu’il ne faut pas en perdre son discernement. En effet, ce travail de vulgarisation nous brosse des schémas de relations toxiques. Ils nous aident grandement à comprendre et catégoriser nos interactions sociales. Mais en tant que schémas, ils sont aussi bien moins complexes que la réalité. De plus, il n’est pas rare de voir certaines personnes regarder chacun de leurs échecs relationnels, notamment les échecs amoureux, sous le prisme des relations toxiques. Bien qu’il s’agisse d’un procédé naturel visant à nous faire accepter la situation, attention aux conclusions hâtives. Au contraire, si vous êtes réellement pris dans une boucle incessante de relations toxiques, il pourrait être judicieux de consulter, afin de faire cesser cette boucle ou d’avoir un regard neutre sur votre situation. Enfin, si vous avez été au cœur d’une relation toxique, sachez que le statut de victime ne vous définit pas. Il s’agissait de vous à un moment précis avec une ou plusieurs personnes précises, il ne tient qu’à vous de vous sortir de ce statut pour continuer d’avancer.
Si cette problématique vous intéresse et que vous souhaitez vous y plonger plus en détails, je vous recommande vivement le podcast de Chloé Bloom. Enfin, si vous vous sentez concerné par cet article et que vous souhaitiez entamer un travail à ce sujet, je vous invite à prendre rendez-vous via ce formulaire de contact ou au 07.49.64.78.35.